Depuis des milliers d’années, le cheval est présent dans le quotidien des hommes. Longtemps à l’état sauvage, il a été domestiqué au fil du temps et a été pendant longtemps d’une importance capitale pour les peuples car la maîtrise de cet animal était promesse de victoire lors de combats. Le cheval est un « mode de transport » dès l’Antiquité ainsi qu’une arme de guerre. Dès le Moyen-Âge, la relation entre l’homme et l’animal évolue. À partir du XIIIème siècle, l’élevage se développe pour obtenir le meilleur destrier. L’importance du cheval transparaît également dans les soins très importants qu’on lui apporte. Au fil des siècles, il acquiert une place toute particulière pour l’homme.
Nous vous proposons de découvrir, en toute simplicité, quelques moments d’histoire de notre région accompagnée de quelques mots sur l’évolution du cheval dans notre société. Nous vous souhaitons de prendre autant de plaisir que nous à la parcourir, tout en vous informant davantage sur les paysages que vous allez traverser.

- Sainte Begge, fondatrice d’Andenne.
Nous connaissons tous les Carolingiens, cette famille qui régna sur l’Europe durant plusieurs générations au Moyen-Âge. Parmi ces illustres personnages, nous retenons souvent Charles Martel ou encore Charlemagne. Mais peu de gens savent que la grand-mère de Charles Martel, Begge, est la fondatrice de la ville d’Andenne.

Qui est Begge, sainte patronne d'Andenne ?
Begge est la fille de Pépin de Landen et de la pieuse Iduberge. Elle est aussi la mère de Pépin de Herstal, lui-même père de Charles Martel. Elle fait donc partie de la grande lignée de Charlemagne.
Anségise, son époux, adorait la chasse à courre. Il découvrit un jour, non loin de leur résidence à Chèvremont, un enfant abandonné qui faillit mourir sous les sabots des chevaux et il décida de l’élever comme son propre fils. Mais une fois adulte, ce fils adoptif, appelé Gonduin, conspira contre son père et le fit assassiner. Begge dut fuir et se réfugia dans l’un des domaines familiaux en Hesbaye.
Peu après ce décès qui la marqua terriblement, elle décida de faire un pèlerinage à Rome.
À son retour, elle voulut fonder un monastère de religieuses. Par trois fois, elle tenta de le faire construire, en vain. Mais elle reçut un jour un signe de Dieu qui lui indiqua le lieu idéal. Begge possédait une résidence à Seilles. Ses terres s’étendaient sur la rive droite, où se trouvait un troupeau de porcs qui lui appartenait. Un jour, l’homme chargé de surveiller ses bêtes réalisa qu’une truie, en attente d’avoir des petits, avait disparu. Alors qu’il la cherchait, il entendit une voix lui disant « C’est ici que le vœu de Begge pourra s’accomplir par la construction d’un monastère ». Ne voulant pas être pris pour un fou, l’homme ne dit rien. Mais il entendit cette voix 3 jours de suite et retrouva la truie et ses 7 porcelets ce 3ème jour. Alors il courut l’annoncer à Begge. Un second prodige eut lieu au même endroit avec, cette fois, l’apparition d’une poule et de ses 7 poussins à son propre fils. Begge décida alors que c’est là que serait construit son monastère, ainsi que 7 églises en souvenir des 7 basiliques de Rome. Et c’est ainsi que fut fondée Andenne en cette toute fin du 7ème siècle. On peut voir que récit merveilleux et tradition historique sont souvent intimement liés à cette époque.

Le cheval au haut Moyen-Âge (Vème-Xème siècle) :
Le cheval n’était à cette époque pas répertorié selon sa race mais selon sa fonction, ses aptitudes naturelles et son dressage :
- Le destrier est le plus connu mais le moins commun car très coûteux. Puissant, il est entraîné pour la guerre, les joutes et les tournois.
- Le coursier était choisi pour sa rapidité, sa légèreté et sa force, pour les courses et pour la guerre.
- Le palefroi est un cheval prestigieux mais aussi très coûteux, utilisé pour l’équitation de loisir et de parade. Très populaire chez les nobles, il est apprécié pour la chasse à courre et les cérémonies.
- La haquenée, jument douce, était choisie par les femmes nobles pour sa facilité. Légère et élégante, elle devait être assez rapide au trot.
- Le roncin, ou roussin, était un cheval de faible valeur, utilisé pour le travail ordinaire et pour l’entrainement des chevaliers. Courageux et travailleur, il était utilisé pour toutes tâches.
- Enfin, le sommier, ou « cheval de bât », est un cheval endurant qui peut marcher longtemps tout en portant de lourdes charges. Il transportait armes, armure et tente des chevaliers.

Reprise dans les zones NATURA 2000 et reconnue comme site exceptionnel d’intérêt biologique et historique, la Réserve naturelle de Sclaigneaux constitue l’un des trésors de notre territoire.

Description

Elle impressionne les promeneurs et passionne les scientifiques par la diversité des richesses qu’elle abrite. Et ce, sur une surface relativement restreinte : à peine 50 hectares ! Cette diversité est due aux diverses activités humaines qui s’y dérouleront au fil des siècles : dès l’époque romaine et jusqu’au Moyen âge en effet, on y extrait du minerai de fer et de plomb. Le site sert ensuite de lieu de pâturage pour le bétail (principalement des moutons) dont la présence ouvre le paysage, puis au 19ème siècle, une fonderie s’installe en contrebas de la Réserve, sur les bords de Meuse. Les fumées rejetées par ses immenses cheminées contiennent des extraits de métaux lourds (plomb, zinc, cuivre,…) qui empoisonnent petit à petit le sol du site. Cela explique qu’encore aujourd’hui, les pelouses de la Réserve naturelle sont essentiellement composées de graminées et de lichens.



Cet environnement favorise l’installation d’une faune variée. De nombreux oiseaux peuvent ainsi y être observés: alouettes, pics noirs, merles à plastron, hérons cendrés, hiboux des marais…  Les insectes ne manquent pas non plus : de nombreuses guêpes solitaires ou cicindèles (espèce de coléoptère) creusent ainsi leur nid dans l’ancienne sablière.



La diversité de la flore observable est elle aussi tout à fait remarquable : orchidées (pas moins de 9 espècs ont été répertoriées, dont deux très rares !), lande de bruyères, pinède, futaie aux chênes et hêtres imposants, lichens typiques…



Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à jeter un œil aux panneaux d’information qui se situent le long de votre promenade !

Coup de cœur

Le point de vue qu’offre la Réserve sur la Meuse et les villages qui la bordent est un passage obligé lors de votre balade !

Le saviez-vous ?

Le site de Sclaigneaux a toujours passionné les amoureux de la nature, mais sa reconnaissance comme Réserve naturelle est récente, elle ne date que de 1979 ! Elle a permis la mise en place de programmes de restauration et de préservation.

Rappel

Par sa beauté et son caractère sauvage, la Réserve naturelle constitue l’un des lieux de promenade préférés des marcheurs. Il est cependant bon de rappeler quelques consignes de base pour préserver ce lieu d’exception : respectez la tranquillité de la faune et de la flore en restant sur les chemins de balade et en tenant bien vos chiens en laisse, ne cueillez rien et n’abandonnez pas vos déchets ! La Réserve est un site d’exception que les membres de Natagora mettent tout en œuvre pour conserver : remerciez-les en respectant leur précieux travail !

Balade balisée pédestre n°5 - balise: rectangle rouge



Cette randonnée de 5 km vous emmène à la découverte de la faune et de la flore de la Réserve naturelle de Sclaigneaux. Site classé et zone NATURA 2000, la Réserve impressionne par sa beauté sauvage et par la variété des écosystèmes qu’elle réunit sur une surface assez restreinte (+/- 50 ha). Au fil de votre promenade, vous observez 3 écosystèmes : la lande à bruyère, les pelouses calcaires et la forêt. Si vous le souhaitez, la balade dispose d’un raccourci qui vous permet d’éviter les chemins escarpés de la vallée de la Loysse. Vous ne ferez alors que 3km sur les 5 km annoncés. Si vous poursuivez votre parcours vers la Loysse, vous sortez des limites de la Réserve et vous descendez dans le bas de la vallée. Vous remontez ensuite le ruisseau par les chemins et la route. Vous traversez un petit gué avant de rejoindre un joli chemin forestier qui vous reconduit à la Réserve et vous ramène à votre point de départ.

Attention ! Suite aux intempéries, le chemin i3 a dû être temporairement fermé pour des raisons de sécurité : une déviation est possible en continuant sur la rue des Priesses et sur la rue du Baty-Driane pour rejoindre la suite de la randonnée sur la rue Brichebo



Balade balisée équestre n°3 - balise : arc de cercle orange



Cette balade vous emmène à la découverte de la Réserve naturelle de Sclaigneaux et des campagnes autour de Vezin, Landenne et Seilles. Votre parcours commence à la Réserve où vous croisez les 3 écosystèmes qui font sa renommée : la lande à bruyère, les pelouses calcaires et la forêt. Une fois sortis de la Réserve, vous longez prudemment la route avant d’entrer dans le Bois de Foresse et des Douze Bonniers. Un peu plus loin, vous croisez l’ancien Moulin Brichebo, majestueuse demeure cachée dans une petite vallée encaissée. Vous remontez ensuite à travers bois vers le centre de Vezin. Attention, avant d’atteindre la chaussée, vous rencontrez un passage étroit entre deux haies (il est possible de contourner par la Rue du Portail). Vous traversez avec prudence la chaussée et vous arrivez du côté de Ville-en-Waret où de jolis chemins vous conduisent à la très charmante Chapelle Sainte-Barbe, fraîchement restaurée. Dans les rues du village, vous croisez la Ferme d’Houssoy et sa célèbre Tour Carrée. Vous retraversez la chaussée pour atteindre le hameau de Bellaire où vous empruntez un magnifique chemin en direction d’Hingeon. Vous poursuivez jusqu’au hameau de Troka où vous découvrez la chapelle Saint-Hubert. Vous poursuivez jusqu’à la Place Félix Moinnil avant de redescendre vers Landenne. Vous alternez alors petites rues de village et chemins à travers champs. Vous passez devant quelques belles fermes, vous longez l’Église Saint-Remy puis vous continuez sur des chemins dans les campagnes. Vous contournez Seilles mais vous apercevez tout de même la ravissante Église Saint-Étienne, une des 5 églises romanes d’Andenne. Vous terminez votre balade sur les hauteurs de Seilles, vous longez le cimetière et vous rejoignez votre point de départ

Balade balisée pédestre n°6 - balise: rectangle jaune



Cette balade de 11.8km vous emmène à la découverte de la Réserve naturelle de Sclaigneaux et du village de Landenne. Site classé et zone NATURA 2000, la Réserve impressionne par sa beauté sauvage et par la variété des écosystèmes qu’elle réunit sur une surface assez restreinte (+/- 50 ha). Au fil de votre promenade, vous observez 3 écosystèmes : la lande à bruyère, les pelouses calcaires et la forêt. Une fois sortis des limites de la Réserve, vous arrivez dans le bas de la vallée de la Loysse. Vous remontez son cours jusqu’à son intersection avec un petit chemin en direction de Vezin vers l’ancienne Bure Saint-Remy. Vous poursuivez à travers bois jusqu’à l’ancien château Collignon, aujourd’hui transformé en Ferme pédagogique du Chant d’Oiseaux. Vous poursuivez à travers champs cette fois pour arriver au village de Landenne. Dans les rues du village, vous croisez la jolie petite chapelle Saint-Mort puis l’Église Saint-Rémy. Vous longez plusieurs belles fermes avant de gagner un chemin en plein champs qui vous conduit aux abords de la carrière de Seilles que vous contournez. Vous croisez ensuite la charmante Église Saint-Étienne, une des 5 églises romanes d’Andenne. Après l’église, vous contournez le cimetière et vous regagnez le chemin d’accès de la Réserve jusqu’à votre point de départ.

Si le village de Namêche était un matériau, ce serait incontestablement la pierre. On l’y retrouve partout : dans les rochers de Samson qui font face au village, dans les nombreuses maisons du 19ème siècle qui constituent ses rues, et dans les carrières et les dolomies de l’activité économique du village.

Carte d'identité



Localisation : rive gauche de la Meuse

Nombre d’habitants : 1.234

Nom des habitants : Namêchois, -oises



Description

L’ascension de la rue du Chêne est éprouvante pour les jambes, mais la vue sur la rue des Fermes qui la récompense vaut le détour ! Comme son nom l’indique, cette dernière est parsemée de trois bâtiments agricoles : les Fermes du Quartier, Tonglet et Wautier. Datées des 18ème et 19ème siècles, elles valent à la rue d’être classée au Patrimoine culturel immobilier.



Ces fermes sont bâties avec des pierres du pays : rien d’étonnant puisque la principale activité économique locale tourne autour de l’exploitation de la pierre et de la dolomie. Une fois transformée, la dolomie extraite est utilisée dans de nombreux secteurs industriels tels que la sidérurgie, la production de verre, l’industrie chimique ainsi que l'agriculture et la fabrication de fertilisants. Certains maîtres carriers étaient déjà actifs sur le territoire avant 1800, il s’agit donc là d’une longue tradition ! Aujourd’hui, ce sont les Dolomies de Marche-des-Dames qui gèrent les sites d’extraction namêchois.



Trois édifices religieux parsèment aussi votre balade. Selon la légende, l’église Notre-Dame aurait été fondée par Sainte Materne : le porche du bâtiment aurait d’ailleurs formé autrefois l’ancienne chapelle dédiée à la Sainte. La Chapelle Notre-Dame de la Paix porte pour sa part bien son nom : elle aurait été bâtie en 1900 par Mme Denis-Biot afin de rétablir la paix dans sa famille qui comptait pas moins de 8 enfants...  Non loin de là, la chapelle Sainte-Thérèse date finalement de 1929 et est dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux.

Le saviez-vous ?

Le calcaire local a bien sûr été utilisé pour l’édification des bâtisses de Namêche, mais pas seulement : il s’exporte aussi aux 4 coins de la Belgique et a servi par exemple à la construction du barrage de la Gileppe, des canaux de Willebroek et de Charleroi ou de l’église Saints-Pierre-et-Paul à Ostende, rien que ça !

Coup de cœur

À l’époque Ministre des Travaux publics et propriétaire du château, François Moncheur se fait édifier au 19ème siècle un arrêt de train personnel, encore visible aujourd’hui : il permettait aux trains nationaux et internationaux de s’arrêter pile devant chez lui… la classe !

Balade balisée pédestre n°7 - balise : rectangle vert



Cette balade de 7 km vous emmène à la découverte des hauteurs du village de Seilles et du Bois royal de Siroux. Vous démarrez votre parcours par les petites rues du hameau de Poilsart avant de rejoindre un chemin dans les champs qui vous conduit au hameau de Velaine. Une fois arrivés, vous parcourez plusieurs routes de campagnes jusqu’au Bois de la Ronde Haie où vous croisez la rivière la Velaine. Vous poursuivez à travers bois, sur de jolis chemins en terre. Vous arrivez alors au Bois royal de Siroux. À la fin de votre traversée, vous croisez à nouveau la Velaine, en partie canalisée. Vous revenez ensuite sur la chaussée que vous traversez prudemment pour découvrir cette fois, les chemins de la campagne seilloise. Ils vous emmènent jusqu’à la très charmante chapelle Notre-Dame du Bon Secours, à proximité immédiate de la Rue de Tramaka. Vous retraversez la chaussée pour rejoindre enfin votre point de départ.

Balade balisée équestre n°2 - balise : arc de cercle orange



Cette balade vous emmène à la découverte des magnifiques campagnes autour de Bonneville, Thon-Samson et Maizeret. Attention, les sentiers parcourus sont souvent empierrés, prévoyez des hipposandales si vos chevaux ne sont pas ferrés. Vous commencez votre parcours à Bonneville, dans le cœur historique du village, entre l’Église Saint-Firmin, le château de Bonneville, la Ferme de Dhuy et la Cense de Jandren. Les rues et chemins vous emmènent jusqu’à Thon-Samson, classé parmi les Plus Beaux Villages de Wallonie. N’hésitez pas à remonter la rue principale jusqu’à l’incontournable château-ferme de Thon. Vous remarquerez aussi les maisons classées, le presbytère et l’Église Saint-Remi. Votre promenade se poursuit dans le bas du village, vers la Vallée du Samson, où vous rejoignez prudemment la Chaussée de Gramptinne. Vous la quittez rapidement et partez explorer l’autre versant de la vallée, en direction de Maizeret. Vous retrouvez des chemins à travers champs au lieu-dit Villenval avant de gagner le Bois d’Herpet. Vous êtes alors sur un petit tronçon du GR575 qui vous emmène à Gesves. Vous rejoignez la Vallée du Samson avant de retraverser la chaussée et de remonter par le Try de Goyet jusqu’au magnifique point de vue de la Chapelle du Fond d’El Côre. Vous poursuivez le long du Bois du Jeune Chesnoy avant de revenir à Bonneville. Vous faites le tour du village par les petites rues et vous remontez vers le hameau de Chaudin. Des chemins vous conduisent enfin au Bois de Friet avant de redescendre vers le centre de Bonneville où vous retrouvez votre point de départ.

« A quoi ressemblait le village quand tu avais mon âge ? » C’est par cette question d’enfant que débutent nos 3 nouveaux parcours touristiques. Venez découvrir Bonneville, Meeffe et Hingeon sur un parcours de 5km environ.

À chaque point d’intérêt, grâce à des capsules audios, vous pourrez écouter les échanges d’un grand-père avec sa petite-fille à propos de l’évolution de son village et du monde agricole, à travers l’analyse du paysage et les souvenirs des anciens.

Installé sur les hauteurs du plateau du Condroz, Bonneville se compose de quatre anciens hameaux : Bruyère, Chaudin, Chaufour et Rouvroy. La balade vous emmène à travers les rues qui portent aujourd’hui leur nom !

Carte d’identité



Localisation : rive droite de la Meuse

Nombre d’habitants : 1.370

Nom des habitants : Bonnevillois, -oises





Description

Avant votre départ, prenez le temps d’observer le décor qui vous entoure : au croisement des Rues du Centre, Trichenne et Sterpisse, le patrimoine bâti y est remarquable !



L’église Saint-Firmin de Bonneville est un édifice classé du 12ème siècle qui a connu bien des transformations (surtout au 19ème siècle). Elle présente une tour carrée massive typique des églises romanes de la région.



Face à elle, difficile de ne pas être impressionné(e) par l’harmonie du Château de Bonneville. Principalement daté du 17ème siècle, le domaine classé est toujours habité par les descendants directs du chevalier Jean-Hubert de Tignée qui l’avait acquis il y a plus de trois siècles ! Derrière le château, la Cense de Jandren est une ferme du 19ème siècle récemment restaurée pour accueillir toutes sortes de réceptions. Lui faisant face, les bâtiments de la ferme de Dhuy des 16ème et 18ème siècles s’organisent autour d’une cour pavée. La ferme tient son nom des comtes de Namur, en témoigne la pierre armoriée des familles de Namur et Rowier datée de 1587 qui surmonte la porte du logis.



Deux autres fermes se détachent du paysage : la ferme de Crèvecoeur (19ème siècle - elle se trouve dans la rue du même nom, à l'intersection avec la rue Viaux) se démarque par sa cour traversée par la rue du même nom et le tire-sac qui surplombe la porte du logis. De son côté, la ferme de la Commanderie doit son appellation à ses ramifications historiques : au 15ème siècle, elle aurait, en effet, été rattachée à l’Ordre de Malte puis à celui de Villers-le-Temps au début du 16ème siècle.



Bonne idée

Comme la Collégiale Sainte-Begge, l’église Saint Firmin fait partie du réseau des Églises ouvertes : si vous vous promenez un dimanche, n’hésitez donc pas à pousser sa porte ! Elle est accessible entre 10h et 12h et 14h et 18h.



Coup de cœur

La symétrie des jardins à la française du Château de Bonneville laisse l’équipe rêveuse ! Datés du 18ème siècle, ils donnent à l’endroit un petit air de Versailles.

Installé sur les hauteurs du plateau du Condroz, Bonneville se compose de quatre anciens hameaux : Bruyère, Chaudin, Chaufour et Rouvroy. La balade vous emmène à travers les rues qui portent aujourd’hui leur nom !

Carte d’identité



Localisation : rive droite de la Meuse

Nombre d’habitants : 1.370

Nom des habitants : Bonnevillois, -oises





Description

Avant votre départ, prenez le temps d’observer le décor qui vous entoure : au croisement des Rues du Centre, Trichenne et Sterpisse, le patrimoine bâti y est remarquable !



L’église Saint-Firmin de Bonneville est un édifice classé du 12ème siècle qui a connu bien des transformations (surtout au 19ème siècle). Elle présente une tour carrée massive typique des églises romanes de la région.



Face à elle, difficile de ne pas être impressionné(e) par l’harmonie du Château de Bonneville. Principalement daté du 17ème siècle, le domaine classé est toujours habité par les descendants directs du chevalier Jean-Hubert de Tignée qui l’avait acquis il y a plus de trois siècles ! Derrière le château, la Cense de Jandren est une ferme du 19ème siècle récemment restaurée pour accueillir toutes sortes de réceptions. Lui faisant face, les bâtiments de la ferme de Dhuy des 16ème et 18ème siècles s’organisent autour d’une cour pavée. La ferme tient son nom des comtes de Namur, en témoigne la pierre armoriée des familles de Namur et Rowier datée de 1587 qui surmonte la porte du logis.



Deux autres fermes se détachent du paysage : la ferme de Crèvecoeur (19ème siècle) se démarque par sa cour traversée par la rue du même nom et le tire-sac qui surplombe la porte du logis. De son côté, la ferme de la Commanderie doit son appellation à ses ramifications historiques : au 15ème siècle, elle aurait, en effet, été rattachée à l’Ordre de Malte puis à celui de Villers-le-Temps au début du 16ème siècle.



Bonne idée

Comme la Collégiale Sainte-Begge, l’église Saint Firmin fait partie du réseau des Églises ouvertes : si vous vous promenez un dimanche, n’hésitez donc pas à pousser sa porte ! Elle est accessible entre 10h et 12h et 14h et 18h.



Coup de cœur

La symétrie des jardins à la française du Château de Bonneville laisse l’équipe rêveuse ! Datés du 18ème siècle, ils donnent à l’endroit un petit air de Versailles.

Surnommé « Le Village gris » par l’écrivain andennais Jean Tousseul en raison de la couleur donnée aux toits de la localité par les poussières émises par les carrières de calcaire, Seilles est la deuxième section la plus densément peuplée du territoire andennais.

Carte d’identité



Localisation : rive gauche de la Meuse

Nombre d’habitants : 5.825

Nom des habitants : Seillois, -es



Description

Jean Tousseul, de son vrai nom Olivier Degée, déménage à Seilles avec ses parents à l’âge de 5 ans. Il y effectuera ses études, y emménagera avec sa jeune épouse et travaillera dans les carrières. Sur votre balade, vous croiserez justement les bureaux de l’entreprise Carmeuse, active dans l’extraction de pierre et la production de chaux. Le site d’exploitation s’étend sur un peu plus de 60 ha.



En tant qu’enfant du pays, Jean Tousseul fait bien sûr la fierté de Seilles : au centre du village, un square portant son nom lui rend hommage. Inauguré en 1951, il porte un buste de l’auteur dont l’œuvre est tant marquée par ses années seilloises.



À quelques pas seulement, la Place Joseph Wauters date quant à elle des années 30. Érigée sur un site marécageux, elle doit son nom au député socialiste de Waremme, qui instaura diverses institutions sociales telles que la protection des femmes et des enfants au travail. À son angle, un monument rend hommage aux victimes des deux Grandes Guerres.



Le passé seigneurial de Seilles se reflète dans le Château de Seilles, dont l’édification remonterait au 14ème siècle. Le château tel qu’on le voit aujourd'hui date des 16ème, 19ème et 21ème siècles. Le bâtiment, à l’origine entouré de douves et défendu par un pont-levis, est flanqué de deux tours circulaires. En 2015, 19 logements sociaux des Logis andennais y ont été inaugurés et l’architecture remaniée (remarquez notamment le balcon rouge).



Les ruelles typiques du village gris abritent un autre bâtiment d’exception : l’église Saint-Étienne, l’une des 5 églises romanes du territoire. Datée du 11ème siècle, elle perdait autrefois son caractère religieux en temps de guerre, puisqu’elle servait de lieu de refuge et de défense (notamment grâce à sa tour) aux habitants du village. Au 16ème siècle l’église fut transformée avec l’ajout d’un porche.

Coup de cœur

L’architecture du kiosque à musique de la Place Joseph Wauters ! Construit en 1935, il a souvent abrité des bals musette ou des concerts.

Le saviez-vous ?

La porte du Château de Seilles porte le nom de « Porte du Général » : il lui a été donné en hommage au Général Edouard de Merxc, qui vécut entre 1778 et 1855 et habita une partie de sa vie dans le Village gris. Homme d’armes d’exception, il s’illustre notamment en Autriche, où il combat aux côtés de Napoléon. Suite à ses nombreux actes héroïques, l’Empereur le nomme même lieutenant-colonel et le décore de la Légion d’Honneur !

Itinéraire balisé VTT n°3 - balise : triangle posé sur deux ronds jaune



Cette grande balade vous emmène à la découverte du Grand Andenne. Vous commencez votre parcours à Seilles où vous découvrez la Place Joseph Wauters, puis la petite Place Jean Tousseul qui vous présente le buste du célèbre auteur. Vous passez ensuite le long de la belle église romane Saint-Étienne avant de rejoindre la Réserve naturelle de Sclaigneaux. À la sortie du bois, vous apercevez la Ferme pédagogique du Chant d’Oiseaux. Vous descendez ensuite dans la vallée de la Loysse pour rejoindre la Meuse que vous longez jusqu’au pont de Sclaigneaux où vous traversez pour aller à Sclayn. Vous passez alors devant la majestueuse Église Saint-Maurice, deuxième église romane de votre parcours. Vous longez le lieu-dit du Fond des Vaux avant d’atteindre la carrière de Marchempré. Le site est fermé et sécurisé mais il offre toutefois de très beaux points de vue sur les rochers et le bassin. Vous découvrez ensuite Thon-Samson, classé parmi les Plus Beaux Villages de Wallonie. Puis vous descendez dans la Vallée du Samson avant de remonter vers le village de Maizeret. Une très belle portion du GR575 vous fait passer au Bois d’Herpet avant de redescendre dans la vallée et de remonter par le Try de Goyet vers Bonneville. Au milieu des champs, vous croisez la jolie petite chapelle Notre-Dame du Bon Secours. N’hésitez pas à vous y arrêter pour admirer la vue sur les campagnes ! Vous contournez Bonneville par les petites routes pour revenir vers le Bois de Stud, à côté d’Andenne. Après le Golf, vous descendez les petits sentiers pour rejoindre l’écluse d’Andenne-Seilles qui vous permettra de traverser la Meuse et de regagner Seilles. Après un passage le long du Château de Seilles, transformé en appartements, vous rejoignez le Complexe sportif de Seilles, votre point de départ.

« A quoi ressemblait le village quand tu avais mon âge ? » C’est par cette question d’enfant que débutent nos 3 nouveaux parcours touristiques. Venez découvrir Meeffe, Bonneville et Hingeon sur un parcours de 5km environ.

À chaque point d’intérêt, grâce à des capsules audios, vous pourrez écouter les échanges d’un grand-père avec sa petite-fille à propos de l’évolution de son village et du monde agricole, à travers l’analyse du paysage et les souvenirs des anciens.

Balade balisée pédestre n°9 - balise : rectangle rouge



Cette balade vous emmène à la découverte de Thon-Samson, classé parmi les Plus Beaux Village de Wallonie. Vous débutez dans la Rue de Thon qui rassemble de nombreux monuments incontournables du patrimoine local : ancien presbytère, château-ferme de Thon ou encore l’Église Saint-Remy... Vous croisez également de jolies maisons ou fermettes en pierre bleue. Vous quittez ensuite le centre du village pour rejoindre le lieu-dit du Fond d’El Côre. En rase campagne, à la croisée de 4 chemins, ne manquez pas la très charmante chapelle Notre-Dame du Bon Secours et son point de vue. Vous remontez ensuite à travers champs vers Bonneville où vous pouvez admirer l’ancienne ferme de Dhuy, la Cense de Jandren, le Château de Bonneville et l’église romane Saint-Firmin. Vous laissez le village derrière vous pour regagner Thon par de magnifiques chemins à travers champs. Ils vous offrent un point de vue unique sur le clocher de Saint-Remy et les petites maisons caractéristiques du village. Vous longez ensuite le Bois du Pelé Tienne pour arriver à la Rue Moineresse. Vous vous trouvez à proximité immédiate de la Vallée du Samson et d’une toute nouvelle aire de jeu, n’hésitez pas à pousser votre visite jusque-là. Vous regagnez enfin les hauteurs grâce à deux chemins qui vous ramènent dans la Rue de Thon, votre point de départ.

Logé dans le décor verdoyant des prés et des taillis de la vallée, le village de Thon-Samson fait partie des Plus Beaux Villages de Wallonie. Un coup d’œil au charme des rues et des bâtisses en pierre calcaire qui ont conservé leur charme d’antan suffit à comprendre pourquoi…

Carte d’identité



Localisation : rive droite de la Meuse

Nombre d’habitants : 853

Nom des habitants : Thon-Samsonois, -oises



Description

Thon et Samson ont longtemps été deux localités distinctes : aujourd’hui, elles sont réunies en un seul village. De nombreuses campagnes de fouilles archéologiques ont révélé que le territoire est occupé depuis bien longtemps : les Romains y auraient établi un camp retranché au 4ème siècle ! Les Mérovingiens et les Francs y ont, quant à eux, installé un vaste cimetière dans lequel de nombreux vestiges ont été retrouvés.



Cette occupation n’a rien d’étonnant : toutes les ressources naturelles abondent à Thon-Samson, la plus remarquable étant sans doute le calcaire bleu : utilisé depuis des temps reculés et d’une grande pureté, il a servi, entre autres, à l’édification des magnifiques églises romanes de la région et des bâtisses si caractéristiques du village.



Aujourd’hui, Thon-Samson est parsemé d’éléments du patrimoine qui lui confèrent un supplément d’âme : au gré des kilomètres, les rues sinueuses dévoilent un patrimoine architectural intact et parfaitement complété par les richesses naturelles du Samson.



Les imposantes silhouettes de l’église Saint-Remi et du château-ferme, datés tous deux du 18ème siècle, semblent protéger le village. Des hauteurs de la rue des Sarrazins, on aperçoit d’ailleurs très bien l’édifice religieux et son clocher, qui semblent veiller sur les habitants.



Les larges étendues agricoles mènent à la chapelle du Fond del Côre, aussi pittoresque par les arbres qui l’entourent que par l’histoire de sa fondation : deux frères l’auraient, en effet, érigée à cet endroit en signe de remerciement pour avoir eu la vie sauve après une tempête.

Bonne idée

Faire une pause pique-nique à l’ombre des arbres devant la pittoresque chapelle du Fond del Côre : de quoi reprendre des forces avant de se remettre en route !

Le coup de cœur de l’équipe

La jolie symétrie de l’ancien presbytère de l’église Saint-Remi : avec son petit jardin et sa clôture en pierre, cette habitation du 19ème siècle a un charme fou !

Logé dans le décor verdoyant des prés et des taillis de la vallée, le village de Thon-Samson fait partie des Plus Beaux Villages de Wallonie. Un coup d’œil au charme des rues et des bâtisses en pierre calcaire qui ont conservé leur charme d’antan suffit à comprendre pourquoi…

Carte d’identité



Localisation : rive droite de la Meuse

Nombre d’habitants : 853

Nom des habitants : Thon-Samsonois,-oise



Description

Thon et Samson ont longtemps été deux localités distinctes : aujourd’hui, elles sont réunies en un seul village. De nombreuses campagnes de fouilles archéologiques ont révélé que le territoire est occupé depuis bien longtemps : les Romains y auraient établi un camp retranché au 4ème siècle ! Les Mérovingiens et les Francs y ont, quant à eux, installé un vaste cimetière dans lequel de nombreux vestiges ont été retrouvés.



Cette occupation n’a rien d’étonnant : toutes les ressources naturelles abondent à Thon-Samson, la plus remarquable étant sans doute le calcaire bleu : utilisé depuis des temps reculés et d’une grande pureté, il a servi, entre autres, à l’édification des magnifiques églises romanes de la région et des bâtisses si caractéristiques du village.



Aujourd’hui, Thon-Samson est parsemé d’éléments du patrimoine qui lui confèrent un supplément d’âme : au gré des kilomètres, les rues sinueuses dévoilent un patrimoine architectural intact et parfaitement complété par les richesses naturelles du Samson.



Les imposantes silhouettes de l’église Saint-Remi et du château-ferme, datés tous deux du 18ème siècle, semblent protéger le village. Des hauteurs de la rue des Sarrazins, on aperçoit d’ailleurs très bien l’édifice religieux et son clocher, qui semblent veiller sur les habitants.



Les larges étendues agricoles mènent à la chapelle du Fond del Côre, aussi pittoresque par les arbres qui l’entourent que par l’histoire de sa fondation : deux frères l’auraient, en effet, érigée à cet endroit en signe de remerciement pour avoir eu la vie sauve après une tempête.

Bonne idée

Faire une pause pique-nique à l’ombre des arbres devant la pittoresque chapelle du Fond del Côre : de quoi reprendre des forces avant de se remettre en route !

Le coup de cœur de l’équipe

La jolie symétrie de l’ancien presbytère de l’église Saint-Remi : avec son petit jardin et sa clôture en pierre, cette habitation du 19ème siècle a un charme fou !