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Description
Seilles (gare) - Landenne - Petit-Warêt - Sclaigneaux - Sclayn - Andenne - Seilles (gare)
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Photos aériennes / IGN

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Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours

Gare Scnb d'Andenne et gare Tec

Friterie

Sandwicherie La Différence

Boulangerie

Restaurant ILIR

Statue Grande Ourse et petite ourse
Installée en décembre 2003 sur le rond-point avec la RN921 à Seilles, cette oeuvre est particulièrement appréciée des Andennais. La Grande Ourse et la Petite Ourse est une création de Louis Noël. Elle a été réalisée en bronze, mesure près de 3 mètre et pèse 1,5 tonne. La réalisation de cette sculpture aura nécessité un an de travail. L'achat de cette oeuvre a été financé conjointement par la Région wallonne (MET), la Ville d’Andenne et le mécénat de François Van Belle.

Arbre remarquable
Tilleul de Hollande (Tilia x europaea) - - Circ 167 H.19 - Place située entre la Meuse et la rue du Château ; 7 sujets de chaque côté; 13 sujets restants.

Potale Saint-Nicolas
À droite du portail néo-médiéval du château de Seilles, vous remarquerez une petite potale encastrée dédiée à Saint-Nicolas. Elle est datée de 1838. La grille de la niche abrite encore une statuette du grand Saint.

Arbres remarquables
Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) - Circ. 364 H. 22
Erable palmé (Acer palmatum) - Circ. 195 H. 15
Chêne bicolore (Quercus bicolor)
Marronnier à fleurs rouges (Aesculus x carnea) - Circ. 334 H. 27
Hêtre commun à feuilles de chêne (Fagus sylvatica 'Quercifolia') - Circ. 310 H. 26 - Intérêt dendrologique Erable plane (Acer platanoides) - Circ. 286 H.26
Chicot du Canada (Gymnocladus dioicus) - Circ 230 H.15
Salle omnisports ; partie de l'ancien parc du château de Seilles ; dominé par d'autres essences.
2 Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata) - Cir.280 H.29 et 27
Tilleul de Hollande - 9 sujets (Tilia x europaea) ; dont certains proches du type Tilleul à petites feuilles.

Château de Seilles
La construction du Château de Seilles remonterait au 14ème siècle. Pourtant, le château tel qu’on le voit aujourd'hui date des 16ème, 19ème et 21ème siècles. Le bâtiment, à l’origine entouré de douves et défendu par un pont-levis, est flanqué de deux tours circulaires. Il est accolé, du côté nord, à une ferme carrée typique de la région, la ferme d’Atrive. Cet ensemble architectural a appartenu à de nombreuses familles nobles, parmi lesquelles on compte la famille de Seilles, premiers propriétaires, le Général Édouard de Merx au 19ème siècle et les comtes de Borchgrave au 20ème siècle.
En 1954, le dernier propriétaire particulier, Philippe de Kerkhove, vend le château à la CAP de Seilles (ancien nom du CPAS). Le bâtiment est transformé en maison de repos en 1958, il prend alors le nom de « Home Leburton. » En 1988, après la désaffection du home, les pensionnaires sont transférés dans les nouvelles installations de La Quiétude à Andenne.
Le bâtiment est ensuite cédé à la Ville d’Andenne, qui y installe des associations andennaises. En 2008, le Château de Seilles est réhabilité et transformé pour y installer 15 appartements sociaux gérés par les Logis Andennais.

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Boulangerie Au temps des Douceurs

Épicerie Chez Yaya

Pizzeria Pizza Penne

Place Joseph Wauters et monument commémoratif
En 1927, les autorités communales décident de l'installation d'un vaste parc à Seilles. Situé à l'emplacement de l'ancien pachis du village, il a été conçu par le paysagiste M. Groven. C’est la future Place Joseph Wauters, ainsi nommée en hommage au député socialiste de Waremme.
Le kiosque de la Place Wauters est un kiosque à musique typique, reconnaissable par sa forme octogonale et ses colonnes inclinées. Il a été construit en 1935. Les éléments en fonte, le garde-corps et les colonnes proviennent de la fonderie Nestor Porta, installée à Huy.
À l’occasion des fêtes du centième anniversaire de l’Indépendance de la Belgique, la Ville d'Andenne commande les plans d’un monument aux morts à Monsieur Magis, directeur des Carrières de la Meuse. Il est alors décidé que ce monument sera installé à Seilles, le long du parc communal (l’actuelle place Wauters). Le monument commémoratif est inauguré le 27 juillet 1930 en présence des autorités communales chargées de l’entretien du bâtiment. Après la Seconde Guerre mondiale, les noms des civils et soldats décédés sont ajoutés sur la partie droite du monument. Au centre, vous remarquerez la mention suivante : "À NOS MARTYRS CIVILS, À NOS SOLDATS, MORTS POUR LA PATRIE".
Plusieurs arbres remarquables se trouvent également sur cette place : 6 Marronniers d'Inde, des frênes commun, un hêtre pourpre,un tilleul de Hollande.

Place Jean Tousseul
Jean Tousseul, né Olivier Degée, voit le jour en 1890 à Landenne. À l'âge de 5 ans, il déménage avec ses parents à Seilles où il passe sa jeunesse. Sa santé fragile le contraint à abandonner rapidement l’école. Il occupe alors ses journées à se promener le long de la Meuse et à sillonner Seilles, qu’il surnommera le Village Gris. Pour survivre, Jean Tousseul exerce plusieurs métiers, aussi différents les uns que les autres : ouvrier dans les carrières de Seilles, comptable, peseur, journaliste, pépinièriste…
C'est en 1936 que commence véritablement sa carrière d’écrivain, avec le premier des cinq volumes des aventures de Jean Clarambeaux, son œuvre majeure. Jean Tousseul rédige aussi de nombreux recueils de contes et de nouvelles. La Seconde Guerre mondiale est un véritable choc pour l’auteur. Il n’y survit d’ailleurs pas et s’éteint en 1944 à Seilles.
Au cœur de son cher village gris, un square, inauguré en 1951, porte le nom du plus grand des Seillois : c’est la Place Jean Tousseul où vous pourrez admirer un buste à son effigie. Cette oeuvre a été réalisée par André Wagnies, artiste régional reconnu et professeur de dessin à l’Athénée de Huy. Fin juin 2017, le Collège communal a élevé Jean Tousseul au rang de citoyen d’honneur de la Ville d’Andenne. Une décision officielle et symbolique qui permet de reconnaître l’importance de cet auteur à titre posthume et de poursuivre le travail de valorisation du patrimoine littéraire et culturel andennais.

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Église Saint-Etienne
L'église Saint-Étienne de Seilles est le plus ancien bâtiment du village, elle aurait été construite sur les ruines d’une villa romaine.
La tour carrée et la nef datent du milieu du 11ème siècle, elles ont donc presque 1000 ans… La tour de l’église avait une double fonction, elle servait de clocher à l’église mais aussi de fortification au village en cas d’attaque. On peut d’ailleurs encore apercevoir des meurtrières, ouvertures de tir pour les archers et les arbalétriers, sur les 4 faces de cette tour. L’édifice est de style roman qui se caractérise par un aspect massif, des murs épais, des fenêtres étroites et peu nombreuses et de gros piliers extérieurs.
Le porche d’entrée date quant à lui du 16ème siècle, il a été construit pour remplacer l’ancienne porte qui se trouvait sur le côté de l’édifice. Cette partie de l’église est d’un autre style, le style gothique tardif typique de nos régions.
Lors des dernières restaurations de l’église en 1974, en enlevant la chaux qui couvrait les murs, on a découvert des peintures murales anciennes. Elles sont dans un bon état de conservation et pourraient dater du 15ème siècle.
Le saviez-vous? Une charpente romane est préservée sous les combles. Elle est constituée de madriers grossièrement équarris à la hache et assemblés à mi-bois. Toutes les poutres sont chevillées. Sous l’angle sud-ouest de la tour, se trouve un puits de 14m de profondeur.

Cimetière de Seilles
Dans l'ancien cimetière de Seilles, 42 sépultures ont été jugées remarquables, dont certaines sont entretenues par les Services communaux. Les critères de sélection de ces sépultures sont d'ordre historique et artistique. Parmi les tombes remarquables de ce cimetière, on compte 10 sépultures d'intérêt historique, 24 d'intérêt artistique, 4 de personnes décédées en 14-18, 4 de martyrs de la Première Guerre mondiale et 1 d'une personne décédée en 40-45 (certaines appartiennent à plusieurs catégories).

La réserve naturelle de Sclaigneaux
Site naturel classé de 80 hectares, la Réserve Naturelle de Sclaigneaux se situe sur les hauteurs de Seilles. Elle est agréée par la Région wallonne, reconnue comme site exceptionnel d’intérêt biologique et historique et membre du réseau Natagora.
La Réserve de Sclaigneaux, c’est : une zone de quelques dizaines d’hectares, constituant un ensemble naturel rare et présentant un intérêt écologique remarquable ; une flore adaptée à des milieux chargés en plomb et en zinc ; une faune riche en insectes, batraciens, reptiles, oiseaux et mammifères.
Pendant la saison touristique, Natagora anime des visites guidées à la Réserve.

Potale Saint-Joseph et arbres remarquables
Potale en pierre bleue isolée dans la campagne. Niche cintrée et profilée, surmontée d'une croix et abritant un Saint-Joseph sculpté en haut relief. Socle rectangulaire mouluré portant le chronogramme de 1823 : " feLIX Joseph/LaUDet/ConClnaMus".
Cette potale se trouve au lieu-dit "Cul de bidon" et a été édifiée en 1823 à la demande de l'abbé Simonis, curé de Landenne.
A plusieurs reprises, le tilleul qui se trouvait là fut frappé par la foudre et la stèle fut l'objet de déprédation. En 1940, de nouveaux arbres furent plantés (aujourd'hui répertorié comme arbres remarquables, vous pouvez découvrir 2 frênes commun et un érable sycomore) et l'image de Saint-Joseph qui avait été cassé fut remplacé par celui que l'on connaît aujourd'hui.
Entre cette nouvelle pierre et la niche où elle a été scellée se trouve une feuille de zinc où est gravé cette inscription : "cette statuette a été faite par Gaston François, à la demande de Jean Tousseul en 1940". En effet, aux archives de la cure de Seilles se trouve un courrier échangé avec le curé de l'époque, Emile Gillet, dans lequel Jean Tousseul demande que ces travaux réalisés à sa demande lui soient facturés".

Ferme du château (ou ferme Libois)
Ce bel ensemble en pierre, caractérisé par ses deux tourelles, date principalement des 16ème et 17ème siècles. Ce fut le siège d’une seigneurie namuroise dès le 14ème siècle.
À l’origine, la ferme jouxtait un château. Mais celui-ci, inhabité depuis longtemps, a été démoli en 1946. Il n'en reste actuellement qu’un pan de mur en pierre à gauche de la ferme au pied de l’étang.
Celle qu'on appelle aussi Ferme Libois est une importante construction en calcaire organisée autour d'un plan en U ouvert à l'ouest, en direction de l'ancien château. À l'est, des murs anciens du 16ème siècle ont subsisté. Ils se reconnaissent par l'usage d'un bel appareil aux assises régulières et sont percés au centre par un ancien portail qui servait d'entrée (aujourd'hui murée).
Juste à côté, vous pourrez observer une exceptionnelle grange du 16ème siècle, dont la maçonnerie est également très soignée.
L'aile sud, pour sa part, se compose d'un corps de logis et d'une longue enfilade d'étables.
Construite sur un bâtiment plus ancien, l'habitation date du 17ème siècle. Elle a été remaniée et exhaussée au 19ème siècle.
Aux angles du complexe, les emblèmes de la ferme : deux tours rondes percées d'arquebusières. Chacune est surmontée d'un pigeonnier, d'une corniche et d'une toiture d'ardoises sous courte flèche octogonale.
Enfin, au niveau du passage nord-sud, vous remarquerez deux portails, le premier de style Louis XIV (au nord) et le second, du 18ème ou 19ème siècle (au sud).

Église Saint-Rémy
L’église paroissiale Saint-Rémy est un édifice classique construit en moellons de pierre calcaire. Il a été construit en 1760-1761 par le chapitre de Notre-Dame de Sclayn.
L’église comprenait à l’origine une tour à l’est, une large nef de 3 travées, un transept saillant et un chœur peu profond à 3 pans. La tour a été remaniée et exhaussée d'un étage en 1875 par l’architecte J.-L. Blandot de Huy. Le portail monumental a lui aussi été ajouté au 19ème siècle.
Deux chronogrammes attestent de la date d'édification de l'église. Le premier est situé sous la tour et le second, sur la porte d'accès à la sacristie.
Dans l'église, on compte plusieurs éléments de mobilier ancien : des fonts baptismaux du 18ème siècle, des confessionnaux du 17ème siècle, des autels, lambris, bancs de communion, un confessionnal et des peintures du 18ème siècle et enfin, des croix funéraires et des pierres tombables remarquables des 16ème, 17ème et 18ème siècles.

Gite la Ferme de la Porte Rouge
Au coeur du village de Landenne, la Ferme de la Porte rouge offre une très belle vue sur la vallée d'Andenne.
A quelques minutes du centre ville ou des axes routiers, elle se trouve également à proximité de la réserve naturelle de Sclaigneau et de la Meuse, promesses de belles balades.
Le logement peut accueillir 1 à 4 personnes.
www.fermedelaporterouge.be

Arbre remarquable
Cèdre bleu de l'Atlas (Cedrus atlantica 'Glauca') - Circ 234 H. 18 - Institut Saint-Charles ; maison de repos.

Paysage

Boulangerie

Chapelle
Cette jolie chapelle est dédiée à Sainte-Philomène et à Saint-Valentin. Construit en bordure de la Place Félix Moinnil à Petit-Waret, ce petit édifice a été offert par Lambert Smetz en 1900 (la première pierre fut d'ailleurs placée par sa fille, Louise, âgée de 6 ans). La chapelle était traditionnellement fréquentée par les fidèles pratiquant des neuvaines, neuf personnes s’y rendaient neuf jours de suite en récitant neuf chapelets, mais aussi par des croyants qui y demandaient la guérison d’enfants malades atteints de ce qu'on appelait la 'fièvre lente'.

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Église Notre-Dame-Auxiliatrice de Petit-Warêt
L’église Sainte-Marie Auxiliatrice de Petit-Warêt présente un style néoclassique. Elle est datée au portail de la tour de 1840. L'édifice a été agrandi vers l'est et doté de bas-côtés en 1871 par l'architecte J.L. Blandot de Huy. Éclairée par de larges fenêtres munies de vitraux, l’église abrite deux éléments mobiliers remarquables : une chaire de vérité et un autel. Des travaux de remise en peinture de l’église ont été effectués en 2012, grâce aux fonds de la fabrique d’église et à l’intervention d’un généreux citoyen de la localité.

Place Félix Moinil
Inaugurée en 2015, la Place Félix Moinil offre un espace de convivialité aux habitants, avec des terrains de sport et des jeux pour les enfants qui y trouvent un joli terrain de rencontre.

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Paysage - la Ferme du Chant d'Oiseaux
La Ferme du Chant d'Oiseaux a connu plusieurs vies… Son histoire débute en 1799, lorsque Charles Collignon achète le domaine et y construit une ferme et un corps de logis. En 1830, il se lance dans l’exploitation minière. Suite à un conflit familial, le domaine est ensuite repris par le beau-fils de Charles, Gustave Dumont-Collignon. Celui-ci transforme le corps de logis en château.
En 1914, la famille Dumont-Collignon s’exile et l’armée allemande s’empare des lieux. À la fin de la guerre, le château est partiellement détruit et l’exploitation minière reprend tant bien que mal. Quelques années plus tard, la Seconde Guerre mondiale pousse l'exploitation minière à la faillite. Le domaine reste propriété de la famille Dumont qui le loue à différents exploitants agricoles.
En 1985, la ferme, le château et les terres sont vendus à la famille Flamand-Philippart. Après de longs travaux, ils transforment d’anciennes étables et le château en hébergement grande capacité. Ainsi naît la première ferme pédagogique pilote de la région. La famille poursuit également son activité agricole puisqu'elle cultive aussi des produits de saison (melon, asperges,...), du quinoa et des pommes pour faire des jus de fruits de qualité. L'équipe anime toute l'année des activités pédagogiques, des activités nature et des activités sportives audacieuses.

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Monument du souvenir - catastrophe Bâty-Driane
C’est vers 1750 que débute l’histoire des mines de Vezin. À cette époque, on y pratique l’extraction de l’oligiste, un oxyde naturel de fer dans de petits puits et des galeries à flanc de coteaux. 1840 marque l’âge d’or de l’exploitation minière à Vezin : de nombreuses mines s’y installent, elles constituent la principale activité économique et emploient jusqu’à plusieurs centaines d’ouvriers. L’exploitation des mines de fer se poursuit jusqu’au début du 20ème siècle, époque à laquelle les derniers puits vezinois sont remblayés.
Le puits de Bâty-Driane faisait partie de la mine de Vezin-Brichebo. Son histoire est marquée par un événement tragique survenu le 26 septembre 1883. À cette date, un incendie se déclare dans une galerie et provoque la mort de 21 jeunes ouvriers. Ce monument a été érigé à leur mémoire à l’initiative de la jeunesse de Ville-en-Waret. Il était initialement placé dans l’ancien cimetière et a ensuite été déplacé à ce carrefour, à proximité de l’entrée du puits remblayé.

Le moulin Maquet
Le moulin Brichebo (ou Maquet) était un moulin à aube utilisé pour moudre le grain. L’existence d’un moulin sur le site est attestée depuis le Moyen Âge. De ses propriétaires, on retient deux grands noms : la famille de Salmier au 16ème siècle et la famille Maquet qui donne au moulin son deuxième patronyme au 19ème siècle.

Gare de Sclaigneaux

Église Saint-Maurice de Sclayn
L’ancienne collégiale Notre-Dame et Saint-Félix de Sclayn, actuelle église Saint-Maurice, a été fondée au 11ème siècle et était desservie par un chapitre de chanoines. L’église était entourée de plusieurs bâtiments dont des maisons claustrales, un hôpital, une école, une grange et de nombreuses annexes.
La construction de cet édifice débute vers 1072 par l'édification du chœur et du transept. Elle se poursuit par la nef et les collatéraux au début du 12ème siècle et se termine par l’avant-corps occidental après 1188. Contrairement à celui des autres églises romanes andennaises, le décor mural extérieur annonce la richesse relative du chapitre de Sclayn avec ses grandes arcades autour des fenêtres du chœur et ses frises de petites arcatures au-dessus des fenêtres de la nef centrale et de la croisée du transept.
Le saviez-vous? Dans le mur occidental, on remarque de vieux blocs de remploi traités décorativement de fougères et d’un motif géométrique non identifié, une sorte de plan, d’origine inconnue. Ces décors ont été datés du début de l’époque romane voire de la période préromane.

Grotte scladina
Située à deux pas d’Andenne, la Grotte Scladina est un site préhistorique exceptionnel. Elle a été découverte par des spéléologues en 1971 et depuis 1983, elle est gérée par l’asbl Archéologie Andennaise.
Les premières fouilles archéologiques ont permis d’identifier deux importantes occupations estimées à 110.000 et 38.500 ans avant notre ère. Les milliers de silex taillés et d’ossements d’animaux retrouvés permettent de comprendre le mode de vie des Néandertaliens.
Le site est rendu célèbre par l’exhumation en 1990 de la mâchoire d’un enfant de Néandertal. Il s’agit d’une découverte paléoanthropologique majeure du 20ème siècle, puisque c’est presque le seul vestige de cette époque retrouvé en Belgique. Selon des analyses récentes, il s’agirait d’une fillette âgée de 8 ans, décédée il y a près de 88 000 ans !
Scladina est le seul chantier de fouille préhistorique belge accessible au public. Le site accueille toute l'année de nombreuses activités et visites guidées pour les groupes mais aussi pour les visiteurs individuels.

Rue commercante

Ruisseau Geminne

Meuse
La Meuse est un fleuve européen long de 950 kilomètres qui traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas pour se jeter dans la mer du Nord. Elle prend sa source en France, à Pouilly-en-Bassigny.
Le premier pont connu à Andenne a été construit vers le deuxième siècle après Jésus-Christ. Les rives de Meuse à Andenne ont ensuite été desservies par de nombreuses installations : un bac de 1152 à 1853, un pont entre 1853 et 1914, un pont métallique installé par les Allemands entre 1915 et 1936, un pont qualifié d’ouvrage d’art en pierre entre 1938 et 1940 (détruit par le Génie de l’armée belge pour empêcher la circulation des troupes allemandes), une passerelle en 1946 et enfin en 1957, ouverture à la circulation de l'actuel et dernier pont d'Andenne, renommé pont Salvador Allende.

Potale
Isolée à la sortie du village, cette petite potale est dédiée à Saint-Mort. Elle a été réalisée en pierre calcaire et date du début du 19ème siècle. Cet édicule se compose d'une niche carrée, fermée par une porte métallique à grillage récent, d'un couronnement en accolade et d'un socle portant l'inscription : « ST MORT PRIEZ/POUR NOUS » et « ERIGEE PAR/JOSEPH GRO/USSE 1811 ».
